La chanteuse, impliquée dans un litige foncier, a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme assortie d’une amende de 160 millions de FCfa qui suscite une levée de bouclier.
Condamnée en appel à une peine d’emprisonnement ferme de 3 ans et à payer des dommages et intérêts de 160 millions de FCfa, le 16 mai par le tribunal d’Agboville, Nayanka Bell, artiste-chanteuse ivoirienne, Aka Louise De Marillac à l’état civil, entend explorer toutes les voies de recours contre cette décision.
En attente de son incarcération, de nombreux artistes, ainsi que plusieurs activistes de la société civile se mobilisent pour que cette décision ne soit exécutée. Notamment sur les réseaux sociaux. Il en est ainsi, entre autres figures de proue, de ses consœurs Dothy Z, Aklane, Monique Séka, de la céramiste, journaliste et mécène, Corinne Hazoumé, ou encore de l’homme d’affaires Haed Koffi-Zarour. Qui, à coups de publications empreintes d’émotions, arguent qu’une personnalité de sa trempe qui a écrit en lettres dorées les plus belles pages de la musique ivoirienne au plan international, ne saurait subir une telle humiliation.
Quant à l’artiste, affichant sa déception au prononcé du verdict, elle affirme être victime d’une cabale judiciaire visant à la déposséder de ses terres héritées de son défunt père. Aussi, entend-elle poursuivre ce combat judiciaire qui l’oppose à certaines familles de la communauté villageoise d’Ano dans le département d’Agboville dont elle est, du reste, originaire.
Faut-il le noter, cet épisode de condamnation est la suite d’un long feuilleton judiciaire qui dure des décennies et qui avait plongé Nayanka Bell dans une dépression, et même l’un des éléments à la base d’un grave accident de la circulation dont elle a été victime en 2009.
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